La cuisine...

Là bas, elle est seule et cela lui permet de se ressaisire, d'estomper son dégoût. Elle se calme, s'affaire et y retourne courageusement. Seule à se lever, seule à ramasser. Le dessert à peine terminé, elle s'excuse poliment, prétextant le sommeil et une dure journée (passée ou à venir...). Gentillement elle leurs souhaite bonne nuit et s'éclipse. Une fois sauvée, rescapée dans sa chambre, elle réussit à relacher la pression qu'elle s'est elle-même infligée. Elle laisse tomber les barrières, comme libérée mai surtout harrassée. Ils l'épuisent, elle fait de son mieux mais c'est dur. Grand merci elle ne se présente pas à toutes ces parades sociales. Elle aurait voulu pouvoir aimer cette famille, sa famille; elle a essayer mais cet amour ils l'ont engloutit et gaché, sans rien en faire gaspiller... Il lui faut un peu plus d'une heure pour se remettre, pour avoir les idées claires. Ensuite elle peut à nouveau sourire, débérassée des restes de la bourgeoisie. Au fond sa véritable famille elle la connait et elle en est ravie. heureusement mon monde est bien différent...